Quand les hommes ne croient plus en Dieu, ils ne se mettent pas à ne croire en rien, ils se mettent à croire à n'importe quoi ! [apocryphe]
Quand les hommes ne croient plus en Dieu, ils ne se mettent pas à ne croire en rien, ils se mettent à croire à n'importe quoi ! [apocryphe]
Quand les hommes ne croient plus en Dieu, ils ne se mettent pas à ne croire en rien, ils se mettent à croire à n'importe quoi ! [apocryphe]
Quand les hommes ne croient plus en Dieu, ils ne se mettent pas à ne croire en rien, ils se mettent à croire à n'importe quoi ! [apocryphe]
Quand les hommes ne croient plus en Dieu, ils ne se mettent pas à ne croire en rien, ils se mettent à croire à n'importe quoi ! [apocryphe]
L’être humain est épris d'infini, c'est pathologique s'il s'agit de matériel
TARIFS et informations pratiques...
Etty Hillesum - Une vie bouleversée
La vie est belle et pleine de sens dans son absurdité, pour peu que l'on sache y ménager une place pour tout et la porter toute entière en soi dans son unité. Alors la vie, d'une manière ou d'une autre forme un ensemble parfait.
Dès qu'on refuse ou veut éliminer certains éléments, dès que l'on suit son bon plaisir et son caprice pour admettre tel aspect de la vie ou en rejeter tel autre alors la vie devient en effet absurde: dès lors que l'ensemble est perdu, tout devient arbitraire...
Krischnamurti - pensées
Je ne vous apporte aucune consolation; je ne vous dis pas ce que vous devriez faire; je ne fais que vous montrer quelque chose que vous êtes libre d'accepter ou de refuser. La vérité ne peut vous être donnée par personne. Il vous faut la découvrir. La compréhension vient avec la perception de ce qui " est ". Parvenir à cet état où l'on perçoit instantanément la vérité est possible, et c'est la seule voie.
La peur est une souffrance.
La peur est la non-acceptation de ce qui " est "..
La peur n'existe que par rapport à quelque chose.
C'est l'esprit qui crée la peur.
Seule la connaissance de soi peut vous affranchir de la peur.
La connaissance de soi est le commencement de la sagesse et la fin de la peur.
Si nous voulons changer les conditions existantes, nous devons d'abord nous transformer nous-mêmes, c'est-à-dire devenir conscients de nos actions, de nos pensées, de nos sentiments dans notre vie quotidienne.
L'acceptation d'une croyance n'est-elle pas un couvercle mis sur cette peur, sur cette peur de n'être rien du tout, d'être vide ? Et pourtant un récipient n'est utilisable que lorsqu'il est vide et un esprit qui est rempli de croyances, de dogmes, d'affirmations, de citations est en vérité un esprit stérile, une machine à répétition
Hermes trismegiste
Tu veux connaître le mystérieux secret ? Alors regarde au fond de ton cœur, c'est là que le secret est dissimulé. Le secret est caché en toi; là est la source de la vie et la source de la mort.
Sache que, même si ton âme est cachée dans l'obscurité, elle demeure une étincelle de la flamme véritable. Elle est UNE avec la plus grande de toutes les Lumières.
Trouve dans cette Lumière LA SOURCE le sens de ta quête. La Lumière est la vie; sans la Grande Lumière rien ne peut exister.
Que ce soit au cœur de la matière la plus dense ou enchaînée dans les ténèbres, la Lumière est toujours présente.
John Shane — 1978 - LE CHANT DE L'AUTO-GUERISON
Que les forces de guérison du soleil, de la lune, des étoiles et des planètes dans leur élan coulent à travers moi, coulent à travers moi.
Et comme le fleuve gorgé de pluies qui rejette ses eaux dans les mers, puisse-je rendre à tous ceux qui en ont besoin, la connaissance du chemin et la compréhension du chemin, de l'unité de l'énergie qui danse sous toutes les formes du plus petit atome à la plus grande des galaxies.
Et en une fraction de seconde puissè-je voir le déploiement de l'infini en moi-même et être libre, et être libre.
Que le pouvoir de guérison de l'air, que tous, nous respirons, montre comment nous partageons, montre comment nous partageons, et comment avec chacun de nos souffles.
nous équilibrons vie et mort,
nous équilibrons vie et mort.
Que le pouvoir de guérison de l'eau me fasse grandir, me fasse grandir; que je puisse apprendre à lâcher prise et à vivre le flux à chaque moment.
Que le pouvoir de guérison de la terre me donne une nouvelle naissance, me donne une nouvelle naissance; que je puisse voir l'égale valeur de toutes les formes de la vie, et ainsi en finir avec mes combats intérieurs.
Que le pouvoir de guérison du feu embrase le vrai désir de mon coeur m'élève plus haut, m'élève plus haut.
Que le pouvoir de guérison de la lumière rende une vision lumineuse; qu'en moi les oppositions apparentes puissent s'unifier; que je puisse transcender le bon et le mauvais, et ne plus voir la vie en blanc et noir.
Que le pouvoir de guérison du son coule dans ma voix, et se répande et accorde mon oreille à tout ce que j'entends; qu'ainsi mon esprit devienne clair, et que je le libère de tout espoir et de toute crainte.
Dans le silence qui n'a pas de centre, puissè-je voir la grâce bienfaisante de l'espace vide, brillant et lumineux qui est l'essence même de mon esprit; et puissè-je ainsi aller au-delà de toutes les conceptions limitées de la naissance et de la mort, et transcender les visions erronées du temps.
Que, par le pouvoir de guérison invoqué dans ce chant, nous puissions, moi et tous ceux qui souffrent devenir à présent forts, et que tous les coeurs connaissent la paix à laquelle ils aspirent.
Henri Gougaud -2004 "Contes des sages soufi"
LE PAIN
Il était un jour un voleur au cœur de loup, brutal, rusé, intelligent qui était sans cesse attiré plus loin que le prochain magot, le prochain marchand détroussé ou la prochaine caravane prise à ses pièges carnassiers. Il cherchait autre chose. Quoi ? Il ne savait dire. Il en souffrait. Il ignorait d’où venait sa mélancolie, et donc il vivait avec elle comme avec ces amours pesants qui parfois embarrassent l’âme.
Un soir, il pénétra dans une maison visiblement inhabitée. Au milieu de la table, rien, sauf un pain à la croûte ronde.
Ce pain soudain lui dit :
- Mon frère, que recherches-tu exactement ?
Le voleur bondit en arrière, tourna partout ses yeux inquiets.
- Qui a parlé ? dit-il.- C’est moi ! rétorqua le pain. Je vois clair dans ton âme triste. Tu voudrais découvrir enfin quelque chose que rien n’abîme, savoir ce que sait, aimer comme je sais aimer.
- Aimes-tu ceux qui te dévorent ? fit-il moqueur.
- Qui n’aime pas ne peut nourrir.
Veux-tu mon pouvoir ? demanda le pain.
- Certes oui.
- Sache que tu devras passer par le chemin qui fut le mien.
- Je t’écoute, dit le voleur.
Je fus d’abord enfoui dans la terre des morts. J’ai pourri. J’ai dormi longtemps. Quelque chose en moi a germé. Je me suis senti renaissant. Alors m’est venu un désir, un élan, un rêve de ciel, une famine de lumière. Mais la nuit était si lourde ! Quelle folie ! Comment un être aussi chétif pourrait-il trouer ces ténèbres ? Cent fois j’ai voulu renoncer. Cent fois la rage m’a repris. Comment ai-je fait ? Je ne sais. Un matin, un brin d’herbe est né. C’était moi, convaincu d’être parvenu au paradis des grains de blé. Quelle merveille ! J’ai pensé : « Dieu me tend la main, Il m’a vu, Il m’accueille enfin ! » Je me suis encore élevé, je me suis offert aux averses, au soleil, aux souffles du vent. Vinrent les premiers jours d’été, l’armée des moissonneurs, l’inutilité des prières et l’apocalypse des faux. Je fus lié, battu, broyé, réduit en poudre sous la meule, noyé, pétri, jeté au four, enfin tiré par mon bourreau hors des braises de cet enfer. C’est ainsi que je me suis fait nourrissant. J’ai ce pouvoir incomparable de donner ma force aux vivants.
- Le veux-tu ?
- Non, garde-le ! Je préfère cent fois rester avec mes questions sans réponse et mes effrois d’enfant perdu. Aimer est trop rude. Salut !
L'enseignement - Khalil Gibran -Le prophète
"Aucun homme ne peut rien vous révéler sinon ce qui repose déjà à demi endormi dans l'aube de votre connaissance.
Le maître qui marche à l'ombre du temple, parmi ses disciples, ne donne pas de sa sagesse mais plutôt de sa foi et de son amour.
S'il est vraiment sage, il ne vous invite pas à entrer dans la maison de sa sagesse, mais vous conduit plutôt au seuil de votre propre esprit.
L'astronome peut vous parler de sa compréhension de l'espace, mais il ne peut pas vous donner sa compréhension.
Le musicien peut chanter pour vous la mélodie qui est en tout espace, mais il ne peut vous donner l'oreille qui saisit le rythme, ni la voix qui lui fait écho.
Et celui qui est versé dans la science des nombres peut parler du domaine des poids et des mesures, mais ne peut vous y conduire.
Car la vision d'un homme ne prête pas ses ailes à un autre homme.
Et de même que chacun de vous se tient seul dans la connaissance de Dieu, de même chacun de vous doit être seul dans sa connaissance de Dieu et dans sa compréhension de la Terre."
La sagesse - Ancien testament - LIVRE DES PROVERBES 8.22-31
« L’Eternel m’a créée la première de ses œuvres, avant ses œuvres les plus anciennes.
J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre.
Je fus enfantée quand il n’y avait point d’abîmes, point de sources chargées d’eaux ; avant que les montagnes fussent affermies, avant que les collines existassent, je fus enfantée ; il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, ni le premier atome de la poussière du monde.
Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là ; lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’il donna une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence, jouant sur le globe de sa terre, et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme ».
En automne,
je récoltais toutes mes peines
et les enterrais dans mon jardin.
Lorsque avril refleurit
et que la terre et le printemps
célébrèrent leurs noces,
mon jardin fut jonché de fleurs
splendides et exceptionnelles.
Mes voisins vinrent les admirer
et chacun me dit :
« Quand reviendra l'automne ,
la saison des semailles,
nous donneras-tu
des graines de ces fleurs
afin que nous puissions
les planter dans nos jardins? »
Khalil Gibran
AIMER LA MAIN OUVERTE
Cette semaine, en parlant avec un ami, je me suis rappelé une histoire que j’ai entendue cet été.
Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l’aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon libéré sortit du cocon et battit des ailes mais ne put s’envoler. Ce qu’ignorait cette personne compatissante, c’est que c’est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l’envol. Sa vie raccourcie, il la passa à terre, jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement.
Apprendre à aimer la main ouverte, est une tout autre démarche. C’est un apprentissage qui a cheminé progressivement en moi, façonné dans les feux de l’amour et les eaux de la patience. J’apprends que je dois laisser libre quelqu’un que j’aime, parce que si je m’agrippe, si je m’attache, si j’essaie de contrôler, je perds ce que je tente de garder.
Si j’essaie de changer quelqu’un que j’aime, parce que je crois que je sais comment cette personne devrait être, je lui vole un droit précieux : le droit d’être responsable de sa propre vie, de ses propres choix, de sa propre façon de vivre.
Chaque fois que j’impose mon désir ou ma volonté, ou que j’essaie d’exercer un pouvoir sur une autre personne, je la dépossède de la pleine réalisation de sa croissance et de sa maturation.
Je la brime et la contrecarre par mon acte de possession, même si mes intentions sont les meilleures. Je peux brimer et blesser en agissant avec la plus grande bonté, pour protéger quelqu’un. Et une protection et une sollicitude excessives peuvent signifier à une autre personne plus éloquemment que des mots : « tu es incapable de t’occuper de toi-même, je dois m’occuper de toi parce que tu m’appartiens. Je suis responsable de toi. »
Au fur et à mesure de mon apprentissage et ma pratique, je peux dire à quelqu’un que j’aime : « je t’aime, je t’estime, je te respecte et j’ai confiance en toi ».
Tu as en toi ou tu peux développer la force de devenir tout ce qu’il t’est possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin.
Je t’aime tant que je peux te laisser la liberté de marcher à côté de moi dans la joie et la tristesse.
Je partagerai tes larmes mais je ne te demanderai pas de ne pas pleurer. Je répondrai si tu as besoin de moi, je prendrai soin de toi, je te réconforterai, mais je ne te soutiendrai pas quand tu pourras marcher tout seul.
Je serai prêt à être à tes côtés, dans la peine et la solitude, mais je ne les éloignerai pas de toi. Je m’efforcerai d’écouter ce que tu veux me dire, avec tes paroles à toi, mais je ne serai pas toujours d’accord avec toi.
Parfois je serai en colère, et quand je le serai, j’essaierai de te le dire franchement, de façon à ne pas avoir besoin d’être irrité de nos différences, ni de me brouiller avec toi.
Je ne peux pas toujours m’empêcher de mettre mes mains dans le cocon…mais j’y arrive mieux, beaucoup mieux depuis que je me respecte aussi.
Du penseur et de l’être qui observe…
«Prêtez particulièrement attention aux schémas de pensée répétitifs, à ces vieux disques qui jouent et rejouent les mêmes chansons peut-être depuis des années. C’est ce que j’entends quand je vous suggère "d’observer le penseur". C’est une autre façon de vous dire d’écouter cette voix dans votre tête, d’être la présence qui joue le rôle de témoin.
Lorsque vous écoutez cette voix, faites-le objectivement, c’est-à-dire sans juger. Ne condamnez pas ce que vous entendez, car si vous le faites, cela signifie que cette même voix est revenue par la porte de service. Vous prendrez bientôt conscience qu’il y a la voix et qu’il y a quelqu’un qui l’écoute et qui l’observe. Cette prise de conscience que quelqu’un surveille, ce sens de votre propre présence, n’est pas une pensée. Cette réalisation trouve son origine au-delà du "mental".
Ainsi, quand vous observez une pensée, vous êtes non seulement conscient de celle-ci, mais aussi de vous-même en tant que témoin de la pensée. À ce moment-là, une nouvelle dimension entre en jeu. Pendant que vous observez cette pensée, vous sentez pour ainsi dire une présence, votre moi profond, derrière elle ou sous elle. Elle perd alors son pouvoir sur vous et bat rapidement en retraite du fait que, en ne vous identifiant plus à elle, vous n’alimentez plus le mental. Ceci est le début de la fin de la pensée involontaire et compulsive.»
– Eckhart Tollé, extrait de "Mettre en pratique le pouvoir du moment présent"